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Mêler télétravail et cybersécurité : les recommandations de Théo Clamen

La cybercriminalité représente 100 milliards de dollars de pertes sur l’économie mondiale. Son développement s’est accéléré depuis le début de l’année 2020 avec la généralisation du télétravail qui entraîne parfois un relâchement de la vigilance de certains collaborateurs en ce qui concerne la cybersécurité de leur espace de travail. Dans ce contexte nouveau, Théo Clamen, Business Unit Manager Cybersécurité / Infra chez Maltem présente les risques liés à la sécurité informatique et à cette nouvelle organisation du travail.

Quels sont les risques de cybersécurité liés au télétravail ?

Le télétravail ne permet pas toujours de mettre les collaborateurs dans les conditions et les réflexes d’un environnement de bureau professionnel. Ils peuvent être moins vigilants et céder à la tentation de ne pas respecter tous les protocoles et outils de sécurité qui sont recommandés par l’entreprise de mettre en place.

Par exemple, dans un environnement de télétravail, passer par des wifis peu sécurisées ou des réseaux publics peut faire apparaître des failles de sécurité. On recommande aussi de toujours séparer ordinateur professionnel et personnel, mais c’est moins facile quand on travaille à distance.

Par ailleurs, certains risques peuvent naître à cause de l’absence de collaboration qui est plus facile au bureau. Celle-ci permet de prévenir certaines situations. Il est par exemple plus difficile de demander l’avis de ses collègues sur un sujet quand on est à distance.

Comment est mis en place le télétravail au sein de Maltem ? 

Le travail à distance gagne en popularité jour après jour, surtout depuis que la pandémie de Corona a touché pratiquement toutes les entreprises dans tous les domaines. Ces dernières ont été contraintes d’adopter la culture du travail en remote et de permettre à leurs employés de travailler de chez eux, au moins à temps partiel.

Malheureusement, le travail à distance s’accompagne d’un ensemble challenge, qui nécessitent une organisation différente.

Chez Maltem on doit différencier les consultants qui sont en mission dans les entreprises clientes du groupe, et notre équipe cyber avec notre SOC (Security Operation Center) qui est en structure.

Pour les consultants en mission, c’est le client qui décide de la répartition, mais on constate un rythme de deux à trois jours par semaine en télétravail.

Pour les équipes en structure, Maltem propose aux collaborateurs un rythme de deux jours par semaine de télétravail. Nous avons une approche flexible en fonction des envies des travailleurs.

Des conseils sur la mise en place du télétravail ?

La flexibilité est importante, mais pour construire une équipe soudée et performante, il est utile de partager des moments en commun. Chez Maltem, cabinet de conseil IT, nous faisons attention à préserver ces moments de convivialité.

Ils passent par des réunions quotidiennes, et des moments après le travail qui permettent de renforcer la cohésion des équipes et le partage de connaissances.

Quels sont les avantages majeurs du télétravail chez Maltem ?

Nous avons un métier qu’il est possible de réaliser en télétravail dans la mesure où nous avons peu de rendus physiques à faire pour nos clients. Nous pouvons livrer la majeure partie de nos projets à distance.

L’organisation de notre travail est hybride. Les réunions de travail permettent le physique autant que le distanciel, et les outils de travail sont adaptés avec des drives sécurisés. Maltem a ainsi développé un réseau interne de partage de fichiers et de connaissances qui est entièrement sécurisé.

Notre cabinet de conseil IT peut aussi compter sur l’expertise d’un Directeur des Systèmes d’Information qui a plus de 20 ans d’expériences dans le domaine.

Avez-vous remarqué une demande accrue pour le télétravail de la part des collaborateurs ?

Oui, c’est clairement une demande qui fait partie de toutes les discussions avec les candidats, et qui a émergé depuis le début de la pandémie. D’après une enquête de Gallup réalisée en juin 2022, 8 personnes sur 10 travaillent de manière hybride ou à distance, tandis que seulement 2 sur 10 sont entièrement sur place. Et selon une étude d’AT&T, le modèle de travail hybride devrait passer de 42 % en 2021 à 81 % en 2024. Ces chiffres prouvent en effet que de plus en plus d’employés sont désireux de travailler à distance ou de manière hybride.

Une autre étude réalisée par Cisco en 2022 auprès de 28 000 employés dans le monde entier indique que 78 % affirment que le travail à distance et hybride a amélioré leur bien-être général. Et 79 % des répondants estiment que le travail à distance a amélioré leur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. 82 % disent que la possibilité de travailler depuis n’importe où les a rendus plus heureux, et 55 % que ce type de travail a réduit leur niveau de stress.

Le télétravail est-il un avantage pour attirer les candidats en cybersécurité ?

 Le télétravail, s’il est bien géré par l’entreprise, est un avantage pour attirer les candidats. Il permet d’accueillir divers profils, et de faire preuve de flexibilité dans la gestion des situations personnelles. Il permet ainsi une meilleure répartition entre vie professionnelle et vie personnelle, et des gains de temps en permettant d’éviter les temps de transports.

Il faut mettre en place une solution équilibrée. La cyber sécurité est aussi un travail de proximité (par exemple en ce qui concerne les formations ou la relation client). Une solution complète de télétravail n’est bénéfique ni pour le client, ni pour le travailleur, même s’il le demande.

Cela fait partie des nouveaux challenges que nous relevons avec succès chez Maltem, puisque pour la deuxième année consécutive, Notre cabinet de conseil IT a été classée par ses salariés n°1 du label Happyindex@AtWork des entreprises de 500 à 1000 salariés !